Marketing Digital ! Qu’est-ce que c’est ? Guide complet.

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Le Marketing Digital c’est tout un univers de pratiques, qui ensemble ou indépendamment permettent d’atteindre des objectifs concrets sur internet. 

Vous découvrirez dans ce guide complet les techniques qui font la différence dans le marketing numérique.

Comprendre le marketing digital est un atout précieux pour les entreprises de toutes tailles, que ce soit pour se faire connaître, attirer de futurs clients ou simplement communiquer. 

Le marketing numérique est devenu incontournable pour qui souhaite exister sur le web.

Le Marketing Digital cela sert à quoi ?

Grâce au Marketing Digital de nombreuses entreprises obtiennent de la croissance sur internet, atteignent leurs objectifs et touchent tous les jours de nouvelles cibles.

Il n’y a pas que les entreprises qui font usage du marketing digital, de nombreuses associations utilisent les mêmes techniques afin d’accroître leur portée et remplir leur mission. 

Des artistes pratiquent aussi ces méthodes afin d’élargir leur notoriété.

Concrètement, le marketing digital permet une accélération, une amplification de l’existant.

C’est grâce à cela qu’en peu de temps des entreprises, des associations ou des personnes qui étaient jusqu’alors inconnues du grand public se retrouvent connues du plus grand nombre.

Imaginez un instant, avec ou sans budget, n’importe qui aujourd’hui a la possibilité en quelques minutes de faire passer un message à des milliers voir à des centaines de milliers de personnes sans être un président ou une présentatrice de télévision. 

C’est possible grâce au marketing digital.

De la même manière, nombre d’organismes publics ou privés réussissent leur internationalisation grâce au marketing digital. Même s’il existe des particularités culturelles d’un pays à l’autre, la majorité des techniques que vous retrouverez dans ce guide sont applicables partout.

Quelques exemples d’objectifs atteignables grâce aux techniques du Marketing Digital :

  • Faire des ventes.
  • Accroître les ventes.
  • Diversifier les canaux d’acquisition.
  • Obtenir de nouveaux leads / prospects.
  • Générer du trafic sur son site web.
  • Faire installer son application par sa cible.
  • Envahir un nouveau marché.
  • Tester une offre.
  • Améliorer sa notoriété.
  • Communiquer sur sa marque, son organisation.
  • Faciliter le recrutement.
  • Construire et animer une communauté.

Qui utilise le Marketing Digital ?

De l’artisan au Freelance en passant par la PME, l’ETI et même le grand groupe, dans les marchés privés le marketing digital est un levier incontournable.

Il y a aussi les artistes, allant du musicien à l’écrivain en passant par le sculpteur. Les arts sont fortement représentés sur internet et le marketing sur le web est un vecteur fort pour atteindre le public.

Comme évoqué plus haut dans ce guide, les associations, petites comme grandes, utilisent elles aussi les mêmes techniques, de la publicité à la création de communauté en passant par des actions de communication visant à accroître leur notoriété. Qu’elles soient à but lucratif ou non, les associations s’approprient les mêmes techniques car les objectifs sont similaires même si elles n’ont d’autre vocation que de remplir une mission spécifique.

Les états, les services publics mais également les politiques utilisent le marketing digital comme vecteur pour leurs messages. Ainsi, lors des campagnes électorales, dans la plupart des pays, les candidat(e)s surfent sur la vague du numérique pour atteindre leurs potentiels électeurs. Tout le monde se souvient des conférences simultanées en hologramme par un candidat français aux élections présidentielles. Au-delà d’une action de communication inédite, c’est le marketing digital qui entre en jeu afin de maximiser l’inscription et la participation des cibles.

(Aparté : Ce blog tout comme ce guide sur le marketing digital est apolitique, je ne me sers que d’exemples pour l’illustration de mes propos sans en faire pour autant la promotion.)

Les états eux, qui traditionnellement utilisaient des leviers comme la télévision, la presse écrite ou la radio, misent chaque année de plus en plus sur le marketing digital.

Les deux exemples les plus frappants de ces dernières années sont :

  • Les publicités pour le recrutement dans l’armée.
  • La communication massive pour freiner la pandémie.

Il y a également de nombreuses actions autour de la reprise économique, par l’emploi et la formation notamment.

Alors au final, qui utilise le marketing sur le web ?

Que ce soit pour la promotion d’une marque, d’une entreprise, d’une mission ou d’une personne, le marketing digital touche l’ensemble des secteurs possibles et imaginables.

Même si certains secteurs sous-exploitent ces techniques pour l’instant (l’artisanat par exemple), les possibilités sont infinies.

Est-ce que le Marketing Digital est une bonne voie pour trouver un emploi ?

De nombreuses personnes qui souhaitent opérer une reconversion professionnelle se demandent si le marketing digital à de l’avenir et si de fait, c’est une bonne voie pour trouver un emploi.

Puisque je reçois souvent cette question via mes différents réseaux, j’ai décidé de l’intégrer à ce guide sur le marketing digital dans l’espoir d’aider le plus grand nombre.

Si vous avez été attentifs aux paragraphes précédents, vous comprenez maintenant l’étendue incroyable de ces pratiques sur le web, car elles s’appliquent à tous les secteurs d’activités sans exception.

Partant de ce constat et considérant que les métiers sur cette verticale sont plutôt jeunes (en comparaison avec les métiers traditionnels), je recommande vivement aux personnes attirées par ces métiers de se lancer dès que possible.

Ce n’est pas pour rien que de nouvelles formations sortent de terre tous les jours sur ces métiers. Il y a également chaque année de nombreuses nouvelles écoles qui se créent autour de ces métiers, c’est en réponse à une forte demande à la fois des futurs élèves, mais surtout en réponse au marché grandissant.

Pourquoi se former aux métiers du marketing digital ?

Premièrement le potentiel d’embauche est fort tant les besoins sont grandissants (et vont continuer de croître pendant de nombreuses années) et ce partout dans le monde.

Deuxièmement, ce sont des métiers qui offrent pour la grande majorité la possibilité du télétravail, qui est un sujet d’avenir dans le paradigme du travail à l’échelle mondiale.

Troisièmement, car il n’est pas complexe dans le marketing digital de passer de salarié à freelance et vice versa, ce sont des métiers qui s’y prêtent facilement ce qui laisse une liberté de choix forte, ce qui est rarissime sur le marché de l’emploi.

Quatrièmement, les rémunérations sont plus que correctes, même si par la loi du nombre, les salaires baisseront dans les années à venir sauf dans le cas d’une spécialisation particulière.

Cinquièmement et pas des moindres, il est simple aujourd’hui d’accéder à ces emplois avec un peu d’huile de coude. Il y a de plus en plus d’écoles, online ou traditionnelle. De plus en plus de contenu pour se former, avec ou sans diplôme requis à l’entrée et qu’importe votre parcours.

Quelques exemples de métiers dans le marketing digital !

Il y a de nombreux anglicismes dans ces métiers jusque dans leurs titres. 

Il existe des équivalents en français, mais certains perdent en précision. 

De plus, la plupart des entreprises proposant des postes indiquent ces noms anglais, donc j’opte pour des exemples de métiers tels qu’ils me viennent à l’esprit.

Pour plus de renseignements sur chacun d’entre eux, un simple clic ci-dessous redirige vers une recherche Google 😉

Et bien d’autres encore…

Marketing Digital ou Marketing Numérique ?

Il ne faut pas franciser le terme “digital”.

Le terme digital en français signifie “Qui appartient, se rapporte aux doigts”, ce qui ne correspond absolument pas au numérique en dehors peut-être de l’usage du smartphone et de la tablette qui nativement pratiquent une navigation au toucher.

Le mot “digital” en anglais, signifie bien numérique en français et il n’y a aucun lien avec notre mot “digital”.

C’est ce que nous appelons un “faux-ami”.

C’est la même chose avec le mot “habit”, qui en anglais signifie “habitude” alors que dans la langue française il représente un vêtement. 

Faut-il pour autant ne plus utiliser le terme de “Marketing Digital” ? 

C’est un combat inutile, vous trouverez la majorité des ressources sur le sujet grâce au terme digital et non numérique (regardez le titre de ce guide).

Cependant, pour varier les plaisirs, vous pouvez faire usage régulièrement du terme marketing numérique sans problème.

L’important étant de faire passer votre message intelligemment aux bonnes personnes.

Si votre audience attache une haute importance à l’usage des termes français (bon courage à vous), alors l’usage du mot numérique est plus pertinent. 

La Search Engine Marketing (SEM)

Afin de bien comprendre la suite de mon guide sur le marketing digital, vous devez appréhender la notion de SEM (Search Engine Marketing).

C’est un ensemble qui regroupe différentes pratiques visant à améliorer votre positionnement sur les moteurs de recherche.

Comme vous le savez, les moteurs de recherche (Google, Qwant, Yahoo, Yandex.ru, DuckDuckGo etc.) brassent un nombre de requêtes simplement titanesque chaque jour.

Grâce au SEM, l’objectif est d’apparaître le plus souvent dans des requêtes spécifiques afin de faire venir la personne sur son site web et non sur celui d’un concurrent.

Les moteurs de recherche ont leurs règles spécifiques et le positionnement sur ceux-ci sont un combat de chaque instant.

Pourquoi le positionnement sur les moteurs de recherche est si important ? 

Ce qu’il faut appréhender, c’est que la différence de trafic généré entre une première position sur Google et une neuvième est aussi importante que l’écart de salaire entre quelqu’un au revenu minimum et un PDG d’une société cotée en bourse.

Un cas pratique pour étayer mon propos, lorsque vous, vous faites une recherche sur un moteur de recherche :

  • Dans +85% des cas vous cliquez sur le premier lien (sponsorisé ou non).
  • Dans +90% des cas vous restez sur la première page de résultats.

La différence de position sur un moteur de recherche est profondément impactante sur le volume de visites d’un site, mais également sur sa réputation.

C’est mécanique, si vous recevez plus de visiteurs, vous recevez potentiellement plus de partages.

Si vous recevez plus de partages, vous recevrez plus de visites et la réputation de votre page ainsi que de votre site grimpe en flèche. 

C’est un effet boule de neige.

Vous découvrirez dans la suite de mon guide sur le marketing digital, qu’il a différentes manières de se positionner dans le top des résultats de recherche.

Des méthodes avec un résultat immédiat (grâce à la publicité), et d’autres avec un résultat plus long à obtenir, mais également plus durable (le référencement naturel).

Les différentes techniques en SEM

Le SEM est le regroupement du SEA et du SEO.

Ainsi, SEM = SEA + SEO.

Durant un temps le SMO (Social Media Optimization) était considéré comme partie du SEM, mais même si les publications sur les réseaux sont de plus en plus référencée (comme les Tweets de Twitter qui s’affichent sur Google par exemple) la plupart des experts marketings différencient à présent nettement le SMO du SEM (je ne partage que partiellement cet avis).

En Search Engine Marketing, vous retrouverez ces 2 pratiques :

  • Le SEO (Search Engine Optimization), qui consiste à l’amélioration des positions sur les moteurs de recherche grâce à la production de contenu (majoritairement écrits) et à la génération de backlink (lien d’un autre site qui pointe sur votre contenu).
  • Le SEA (Search Engine Advertising), qui est l’usage de publicités ciblées. Elles sont textuelles, visuelles ou vidéos et apparaissent généralement au-dessus, en dessous, ou sur le côté des résultats naturels dans les moteurs de recherche.

La publicité en ligne (SEA et display)

La publicité, cela ne date pas du web et le marketing digital sur le plan publicitaire n’est pas vraiment une nouveauté.

Entre 1000 à 3000 avant JC (les experts ne s’accordent pas sur la date), à Thèbes dans l’Egypte Antique, une “pub” indiquait qu’une pièce d’or était offerte à toute personne qui ramènerait un esclave en fuite (Source Wikipédia).

Le Marketing Digital est une évolution de siècles et de siècles d’usage de la publicité partout dans le monde dans différents formats.

Il y a deux classiques de la publicité en ligne qui reviennent dans la plupart des régies :

  • Le SEA, pour que vos publicités s’affichent sur des moteurs de recherche.
  • Le display, qui s’affiche sur des sites partenaires, dans des applications comme sur des réseaux sociaux ou autres.

Le SEA est une solution pour accéder à une cible qui est en situation de recherche.

L’avantage majeur du SEA c’est que votre cible est forcément dans une de ces deux situations :

  • Elle est prête à l’achat / à l’action.
  • Elle recherche des informations sur un sujet spécifique.

Si vous considérez ces deux situations, ce sont des occasions parfaites pour toute personne souhaitant vendre un produit ou un service, convaincre sur ses idées ou persuader une personne de passer à l’action.

C’est la force du SEA, c’est un levier idéal de prospects “chauds” ou en voie de le devenir.

Les publicités en SEA s’affichent prioritairement sur les recherches naturelles, de fait vous pouvez en faire usage même si votre marque, votre site web ou votre personne est encore méconnue de votre audience cible.

Le SEA (Search Engine Optimization), quelles sont les limites ?

Limite 1, le budget et les enchères.

Le SEA tout comme la plupart des approches publicitaires “massives”, même si redoutables sur le degré de la précision, fonctionnent sur le principe de l’enchère.

Prenons un cas concret :

  • Vous vendez une formation pour devenir community manager en ligne.
  • Vous avez un budget de 500€ par mois pour votre SEA.

Vous rédigez de belles annonces, et vous confiez le tout à une régie publicitaire comme Google Ads.

Mais… vous n’êtes pas les seuls sur ce marché de la formation, ni sur la verticale du community management.

A chaque requête de type “formation community manager”, votre régie publicitaire doit faire un arbitrage. Est-ce qu’il doit afficher votre publicité, ou celle d’un de vos concurrents ?

Plusieurs paramètres sont considérés à ce stade, dont la pertinence de votre annonce, la qualité de la page de destination (après clic, car la plupart des régies en font l’analyse) et votre budget…

Il y a de nombreuses options d’enchères à votre disposition et des règles plus complexes que celle présentée ici, mais je reste simple et arbitraire pour l’explication qui va suivre.

Si vous avez fait le choix par exemple de mettre une enchère maximale par clic à 0.50€ et que vos concurrents, à qualité égale, proposent 1€, alors vous serez moins souvent mis en avant, voire pas du tout.

De plus, même si votre enchère est intéressante (admettons que vous soyez dans les clous), vous obtiendrez un potentiel maximum de 1 000 clics par mois.

Limite 2, la taille de votre audience.

Si pour une raison quelconque vous prenez la décision pour vos publicités de ne prendre pour cible que les femmes de 35 à 37 ans qui vivent dans le Gers et qui suivent des études universitaires (oui, ces options de ciblage existent), alors vous vous confrontez à un risque évident.

Vous vous adressez à une audience trop restreinte (en taille) et il y a peu de chances que cette audience fasse des recherches qui déclencheront l’affichage de votre publicité, ce qu’importe votre budget et le montant de vos enchères.

A l’inverse si votre audience est trop large, cela risque de ne pas correspondre à vos objectifs. Vous pourriez avoir des mineurs qui viennent sur votre site, ou encore des personnes qui sont dans un pays qui n’est pas couvert par le financement de votre formation etc.

Limite 3, votre capacité à convaincre.

Il ne suffit pas qu’une publicité s’affiche sur un moteur de recherche pour que cela génère une visite ou une installation d’application. Le SEA n’est pas magique et le libre arbitre est toujours présent.

C’est là que le Copywriting (et d’autres compétences) entre en scène.

Le Copywriting c’est “écrire pour convaincre d’agir”.

L’objectif étant d’amener la cible à faire un clic sur votre publicité.

Vous vous souvenez, la publicité n’est pas un phénomène nouveau, il s’avère que le fonctionnement de notre cerveau non plus.

En réalité, il a peu évolué ces derniers millénaires, au point que certains biais cognitifs sont identifiés comme efficaces au point d’obtenir des résultats considérables en publicité.

La plupart des régies publicitaires en ligne limitent ces pratiques en durcissant chaque année leurs règles au point de refuser un nombre d’annonces toujours grandissant.

Limite 4, les règles publicitaires.

Vous ne pouvez pas faire de la publicité pour tout et n’importe comment.

Le SEA comme le display que nous verrons plus loin dans ce guide possèdent une limite commune, la nécessité d’être en adéquation totale avec les contraintes imposées par les régies de pubs.

Il y a bien en toute logique, l’exclusion totale des produits illégaux en publicité.

De la même manière, il y a des variations sur ce sujet en fonction du pays que vous ciblez, mais également en fonction du pays depuis lequel vous émettez de la publicité.

Vous avez également des contraintes concernant les formats, afin de conserver pour les moteurs de recherche une utilisation agréable pour la personne qui s’en sert.

La contrainte principale sur le format (à mes yeux), c’est la limitation du nombre de caractères.

Cela oblige à être imaginatif car votre annonce doit être sexy, mais pas trop, incitative… mais pas trop.

Réaliser tout cela en peu de caractères et un réel défi, c’est un métier à part entière dans lequel se spécialisent un important nombre d’acteurs du marketing digital.

En résumé pour le SEA, mais c’est aussi vrai pour tout le monde de la publicité en règle générale, cela ne s’improvise pas sous peine de jeter de l’argent par les fenêtres.

Le display est la solution publicitaire en marketing digital pour accéder à une cible même en dehors de ses recherches !

Traditionnellement les publicités en display ne sont pas uniquement textuelles, elles s’accompagnent souvent d’une vidéo ou d’une image.

La difficulté principale de cette approche est que votre audience est en train de faire autre chose qu’une recherche sur votre sujet, c’est de fait plus intrusif et parfois moins bien perçu.

Si vous souhaitez atteindre votre audience de manière efficace, il faut dépasser cet a priori et considérer sérieusement ce mode publicitaire qui obtient des résultats remarquables.

Les coûts du CPC ou CPM (coût par clic ou coût par mille) sont souvent nettement inférieurs au SEA (à la condition d’avoir une bonne publicité et un bon ciblage).

Vous ciblez nativement avec le display en marketing digital une audience plus “froide” qu’avec le SEA.

Je recommande d’ailleurs souvent le display à mes clients et à mes élèves pour des campagnes de retargeting (reciblage) après des campagnes de SEA.

Voici le schéma de ma recommandation :

  • Campagne de SEA ciblée.
  • Campagne de retargeting avec comme cible les personnes qui cliquent en SEA, mais ne convertissent pas.

Certaines personnes (la majorité pour tout vous dire), ont besoin de réfléchir avant de passer à l’action, le retargeting par le display permet de proposer une nouvelle occasion à votre audience de passer à l’action.

Ce type de schéma de campagne obtient de très bons résultats sur la plupart des secteurs d’activités car il profite d’une audience déjà “chaude”, accroît le branding (sur le plan de la mémorisation de marque) et diminue les coûts d’acquisition.

Si vous avez des enjeux à moyen et long terme sur un marché, il est intéressant de faire usage de campagnes en display afin de faire un travail sur la mémorisation de votre marque dans l’esprit de vos cibles.

Référencement naturel (SEO)

Nous avons découvert dans ce guide sur la partie SEM l’importance d’un bon positionnement dans les moteurs de recherche, ainsi que la quantité importante de trafic qu’il est possible de générer.

Vous pouvez faire usage de la publicité afin d’être en top du top, mais que se passe t’il une fois que votre budget est épuisé ? Plus rien.

Grâce au référencement naturel, vous pouvez investir sur votre contenu afin d’obtenir des résultats durables et d’aussi bonne qualité si ce n’est davantage.

//Le moment de la réclame

Si vous comprenez l’enjeu du SEO sur une entreprise ou n’importe quel organisme, dans l’objectif de construire un trafic durable et croissant, vous devriez vous offrir mon guide sur le SEO (moins cher qu’une bonne pinte de bière).

C’est un guide pratique qui devrait répondre concrètement à l’ensemble de vos interrogations techniques, même si vous partez de zéro.

Guide pratique sur le SEO, dense, mais accessible si vous voulez obtenir de beaux résultats sur la durée.
Guide pratique sur le SEO, dense, mais accessible si vous voulez obtenir de beaux résultats sur la durée.

//Fin du moment de la réclame

L’objectif basique du SEO (Search Engine Optimization) en marketing digital c’est de progresser dans les SERP (Search Engine Result Page).

Beaucoup de mots barbares n’est-ce pas ?

Si vous avez lu le reste du guide, vous ne devriez pas être trop perdu(e).

Il existe tout un ensemble de bonnes pratiques qui favorisent une bonne progression dans ce domaine, en voici quelques unes (mais elles existent par centaines, j’en liste de nombreuses dans mon livre) :

  • Un site responsive avec une expérience mobile agréable.
  • Des titres, descriptions, renseignées et respectant les normes.
  • Des balise “ALT” complétées pour chacune de vos images non décoratives.
  • Une rapidité de chargement permettant son accès même avec une mauvaise connexion.
  • Une structuration de votre contenu avec les balises (H1, H2 etc).
  • Faire peu ou pas de fautes.
  • Obtenir des backlinks de qualité.
  • Publier régulièrement du contenu qui apporte de la valeur aux visiteurs.
  • Et de nombreuses autres…

Ce qu’il faut toujours avoir en tête, c’est qu’il faut privilégier votre visiteur. 

C’est la règle d’or. 

Si vous le faites, vous obtiendrez un début de résultat même sans être expert(e) en SEO ou plus globalement en marketing digital.

Mettez vous à la place de votre visiteur et offrez-lui l’expérience que vous aimeriez recevoir.

Du contenu de qualité avec régularité, une navigation simple et intelligible, des possibilités d’interaction (partages / commentaires).

Si vous rédigez du contenu et je l’encourage fortement, ne partez pas dans tous les sens : 

– Définissez une ligne éditoriale simple et efficace.

– Prévoyez un calendrier éditorial pour garder une régularité et la motivation de produire.

– Pensez à faire la promotion de vos contenus.

– Soyez patients.

– Ne trichez jamais, les conséquences pourraient devenir désastreuses.

Emailing Marketing

Contre toute attente, l’email est le canal qui garde le monopole sur le sujet de la rentabilité.

Un des mantras du marketing digital est : Ta mailing-list tu construiras.

Même si de nombreux organismes ne jurent plus que par les réseaux sociaux, c’est un danger évident.

Vos abonnés sur les réseaux ne vous appartiennent pas.

Cela signifie que si demain l’entreprise qui gère ce réseau disparaît, ou plus probable et courant, qu’ils décident de fermer votre page/compte, vous n’avez plus rien.

Je le répète, vos abonnés ne vous appartiennent pas.

Plusieurs entreprises à travers le monde, qui avaient au compteur plusieurs millions de fans, d’abonnés, de followers ont été clos sans préavis comme le permettent les conditions d’utilisations que nous acceptons toutes et tous lors de la création d’un compte.

Cela a beau faire scandale, c’est un facteur que vous ne maitrisez pas.

Alors que faire ? Construire une mailing-list.

Oui, mais lors d’une publication sur un réseau, tous mes abonnés sont au courant et…

C’est faux également. 

La grande majorité des réseaux sociaux fonctionnent comme ceci :

  • Vous publiez une information (texte, vidéo, podcast, image).
  • Le réseau montre la publication à un faible pourcentage de vos abonnés.
  • S’ils réagissent suffisamment (engagement), alors le réseau le montre à un peu plus de vos abonnés, sinon, la publication tombe dans l’oubli.

C’est un autre avantage de la mailing-list, lorsque vous envoyez un e-mail à 1 000 contacts par exemple, et bien ce sont bien 1 000 emails qui partent vers leurs destinataires.

De nombreuses campagnes de marketing numérique visent à faire croître ces bases d’emails.

D’ailleurs, n’achetez jamais de bases d’emails… vous pourriez avoir de nombreux déchets (faux emails ou plus en service) à l’intérieur.

Si vous souhaitez améliorer vos campagnes email marketing, voici un article sur les 5 erreurs les plus courantes en email marketing.

Les avantages de l’email marketing

  • C’est le canal numérique qui présente le meilleur R.O.I (retour sur investissement).
  • Vous êtes responsable de votre base d’email.
  • Vous créez un lien personnel avec votre audience.
  • Vous maîtrisez en grande partie sa distribution.
  • Les coûts de distribution sont minimes.

Les inconvénients de l’email marketing

  • Vous êtes responsable de votre base d’email (attention à la RGPD).
  • C’est peu écologique (article de Futura-Science sur le sujet).
  • Il faut surveiller votre réputation (si vous envoyez des emails à trop de faux destinataires, vous serez pénalisés).

L’automatisation dans l’emailing

Écrire un bon email, c’est long, mais lorsque vous en tenez un qui fonctionne bien, vous devriez le ré-utiliser.

C’est là que l’automatisation intervient. C’est un concept récurrent en marketing digital.

Vous pouvez construire des scénarios d’emails, permettant de communiquer efficacement avec votre audience.

Quelques possibilités de marketing automation avec l’email :

  • Envoyer un bon cadeau lors de l’anniversaire de votre inscrit.
  • Proposer les nouveautés uniquement dans les catégories qui l’intéressent.
  • Inciter à rédiger un témoignage client x jours après le premier usage de votre service/produit.
  • Proposer un rendez-vous commercial suite à sa re-lecture de votre page “pricing”.

Les opportunités pour vos projets sont nombreuses. 

Vous pourriez d’ailleurs faire tout cela tout en personnalisant vos emails, en utilisant le prénom ou le nom de votre inscrit, le logo de son entreprise ou école etc…

La personnalisation est extrêmement importante si vous décidez de faire appel à de l’automatisation.

Mon conseil :

Essayez différents titres, différents formats et différents horaires afin de comprendre quel combo est le plus efficace sur votre audience.

Social Marketing (Réseaux sociaux et communautés)

Les communautés sont les vecteurs les plus sous-estimés dans la plupart des projets, qu’ils soient business ou associatifs.

Une communauté porte un projet, elle le défend, elle le fait grandir…

En marketing digital, la gestion des réseaux sociaux, la création d’une communauté puis l’animation de cette communauté relèvent de plusieurs métiers bien distincts (même si les entreprises demandent souvent au community manager d’accomplir ces 3 lourdes tâches).

Selon votre audience cible, vous viserez peut-être un réseau plutôt qu’un autre, voir vous associerez des opérations online avec des opérations offline (événements, rencontres).

Les communautés peuvent se construire aussi bien autour d’une idée, que d’une marque, d’une personne, d’un produit ou même un ensemble de valeurs, et parfois tout cela en même temps.

Voici quelques exemples de communautés reconnues :

  • Apple
  • Linux
  • Wanted
  • Les équipes de foot
  • Les fans d’artistes
  • Les partis politiques
  • Les groupes de jeunes parents
  • Les cercles d’entrepreneurs…
  • Etc.

Construire et animer une communauté

Il faut une idée limpide et un objectif simple, un peu comme lors de la constitution d’une association.

Vous devez définir ce que vous désirez, même si cela risque d’évoluer, alors définissez surtout ce que vous ne voulez pas.

Faites confiance aux professionnels car c’est un sujet complexe. 

Même si des conseils comme l’authenticité et la transparence sont évidents, mais complexes dans l’exécution, la construction et l’animation d’une communauté est un sujet bien plus sensible qu’il n’y paraît.

Les réseaux sociaux, avant tout une opportunité d’ouverture

Au-delà du renforcement de la fidélité de votre audience, vous pourriez grâce aux réseaux atteindre de nouvelles personnes.

Avant de partir sur Facebook pour ouvrir une nouvelle page pour votre projet, je préfère mettre en garde dès maintenant :

  • Il devient difficile d’obtenir un bon reach naturel sur Facebook.

Le reach, c’est la “portée” d’une publication.

La viralité naturelle d’une publication sur Facebook est bien plus faible aujourd’hui que ces dernières années.

Vous avez toujours votre chance, mais les demandes publicitaires sont si fortes, qu’il devient plus complexe d’obtenir de bons résultats sans :

  • Un community manager pertinent (voir un community builder).
  • Un budget publicitaire.

Rassurez-vous, Facebook offre toujours de belles opportunités en marketing digital, mais il y a aussi d’autres possibilités.

Il existe de nombreux réseaux sociaux sur lesquels vous pourriez construire une communauté et/ou gagner en visibilité (de TikTok à ClubHouse, en passant par LinkedIn).

Je recommande d’en faire l’étude un à un et de concentrer vos forces sur un seul, deux maximum.

Il faut vous poser ces questions à propos de chaque réseau social cible avant d’envisager d’élaborer une stratégie (afin d’obtenir résultats sur la durée) :

  • Est-ce que mon audience cible est utilisatrice ?
  • Est-ce que le format phare (vidéo / audio / texte / image) correspond à ce que j’aime produire comme contenu ?
  • Est-ce qu’une popularité sur ce réseau est réellement bénéfique à mon projet ?

SMS Marketing

Commençons cette partie du guide du marketing digital sur une statistique intéressante.

Plus de 90% des sms sont ouverts dans les 5 minutes après réception, qu’importe l’expéditeur.

Les possibilités d’usage sont nombreuses, voici quelques applications :

  • L’envoi de sms de rappels, comme pour vos rendez-vous Doctolib.
  • La communication sur une remise, via un code promo.
  • L’annonce d’un événement, avec lien vers la billetterie.
  • Des sms de relances suite à une proposition sur un autre canal.

Les opportunités sont similaires à l’emailing marketing, mais la contrainte de la longueur du sms est importante.

Il convient donc d’en faire usage comme une porte d’entrée, en redirigeant grâce à un lien vers un contenu plus dense si le sms ne se suffit pas à lui-même.

Certains influenceurs et influenceuses (principalement aux états-unis pour l’instant), commencent à construire des bases d’inscrits comme ils le feraient avec une base email.

C’est le cas de Gary Vaynerchuk ou encore l’exceptionnel créateur de contenu Prince EA (Richard Williams de son vrai nom).

Ils incitent leurs audiences à l’action, sur l’ensemble de leurs réseaux, avec un simple “Text me”, associé bien entendu à un numéro spécifique.

Ainsi ils construisent des bases de numéros qui souhaitent recevoir de la communication de leur part.

Un SMS n’est pas onéreux si vous achetez de grands volumes, de nombreuses solutions existent sur internet.

Le SMS marketing devient un véritable levier (pourtant sous-estimé) dans une stratégie de marketing digital “cross canal”.

L’autre avantage du sms, c’est son côté instantané. Vous pouvez très bien construire une campagne avec un envoi massif (mais personnalisé), puis répondre manuellement à chacun si vous avez un retour afin d’obtenir de meilleurs résultats.

Attention cependant à ne pas en abuser, le sms marketing reste une pratique très intrusive qui n’est pas toujours bien perçue par le destinataire (c’est aussi vrai en emailing, le rythme est crucial).

Marketing d’influence

Qui aujourd’hui ne sait pas ce qu’est un influenceur / une influenceuse ?

Dans le marketing digital, nous avons de plus en plus recours au marketing dit d’influence.

Certaines personnes sont suivies par un grand nombre de fans, ils nouent parfois des partenariats (rémunérés ou non) avec des sociétés ou associations afin de promouvoir des idées, services ou produits.

Même si la réglementation est de plus en plus sévère sur ces pratiques et oblige l’influenceur à spécifier lorsqu’un partenariat commercial est présent dans son contenu, cela reste une stratégie intéressante à mettre en place.

Il faut reprendre la définition du mot “influencer” : Agir sur quelque chose ou quelqu’un en suscitant des modifications d’ordre matériel ou physique.

Autrement dit, il est possible d’utiliser les influenceurs comme vecteur afin de pousser votre message.

Il y a un effet de recommandation naturel qui se construit entre l’influenceur et son fan.

Vous aurez toujours plus confiance lorsqu’un ami vous recommande un produit, plutôt qu’un commercial. C’est le même concept.

Si vous appréciez une personnalité et que cette personne recommande un produit, même si vous savez que c’est basé sur une partenariat rémunéré, votre cerveau aura tendance plus facilement à considérer cette information comme qualitative qu’une simple publicité.

Le marketing d’influence couvre la plupart des sujets, avec de petites ou de grandes communautés de fans.

Il y a les sportifs, les youtubers, les experts… Vous en trouverez pour tous les goûts.

Il y a même des agences spécialisées en marketing d’influence qui peuvent simplifier la mise en relation (car ne pensez pas qu’il suffit de faire un email à une influenceuse connue pour avoir une réponse favorable).

Un peu comme des égéries, de façon temporaire ou durable, les influenceurs qui ont su construire des communautés engagées représentent des opportunités fortes en marketing digital.

Affiliation

Il est impossible de rédiger un guide explicatif sur le marketing digital sans passer par la case de l’affiliation.

Le concept de l’affiliation est simple et d’ailleurs il est possible de faire usage de chacun des autres points de ce guide afin de construire un business pérenne sur de l’affiliation.

L’affiliation consiste à :

  • Générer du trafic de qualité.
  • Amener ce trafic qualifié vers une offre tierce.
  • Obtenir une commission en cas de vente.

Le montant des commissions est décidé par le vendeur ou la place de marché sur laquelle il propose ses produits.

Vous trouverez des commissions allant de 1 à 99% selon le type d’affiliation que vous recherchez.

De la même manière, lors d’affiliation sur des produits ou services qui comportent une récurrence, certaines sociétés proposent également une récurrence sur la commission. 

Le site le plus connu qui possède son programme d’affiliation est Amazon.

Prenons un exemple concret de tunnel d’affiliation :

  • Vous construisez un blog sur les compléments alimentaires.
  • Avec le temps, vous obtenez un trafic de qualité et régulier.
  • Vous proposez dans certains de vos articles phares un produit soigneusement sélectionné et testé en amont.
  • Vos visiteurs qui sont intéressés cliquent, puis achètent sur le site vendeur.
  • Grâce à un système de tags, le vendeur sait que la vente provient de votre blog, vous touchez votre commission.

Dans le marketing digital, l’affiliation attire aussi les personnes plus impatientes, mais douées en publicités.

Voici un autre exemple illustrant mon propos sur cette approche :

  • Vous savez qu’à chaque vente vous toucherez 149€.
  • Vous diffusez des publicités ciblées auprès d’une audience spécifique.
  • Vous pourrez être bénéficiaire tant que vous ne dépensez pas plus de 149€ pour chaque client généré.

C’est une approche simpliste, mais efficace.

Le montant de la commission est arbitraire, mais à présent vous visualisez nettement le concept de l’affiliation et les deux approches les plus couramment utilisées pour son usage.

L’affiliation est représentée dans la très grande majorité des secteurs d’activités qui existent. Son équivalent dans le monde réel serait l’apporteur d’affaires, qui n’est rémunéré qu’au résultat.

Vous trouverez des programmes d’affiliations aussi bien sur des produits physiques que numériques, sur des services et des prestations.

Content Marketing ou marketing de contenu

Le marketing de contenu à une place de choix dans le marketing digital, il est même le fer de lance de nombreuses organisations.

Il faut savoir que certaines entreprises ne font aucune publicité et ne se concentrent que sur la création de contenu de qualité, favorisant le SEO, les partages et la construction d’une audience de qualité.

C’est la racine même de l’Inbound marketing (le fait de faire venir à soi des prospects).

En produisant et en diffusant du contenu informatif à forte valeur ajoutée, vous gagnez en visibilité tout en affirmant une expertise.

Le contenu peut-être textuel bien entendu, mais également sous forme de podcast ou de vidéos, ou encore un mix de plusieurs de ces formats. 

Le guide que vous êtes en train de lire en ce moment même, s’inscrit parfaitement dans une stratégie de marketing de contenu :

  • Il apporte de la valeur à ses lecteurs (c’est pour ça que vous avez prévu de le partager sur tous vos réseaux, massivement, avec amour).
  • Il est suffisamment long et qualitatif pour être utile pour le SEO du blog.

Les 3 clés du marketing de contenu

  • La régularité des publications.
  • Être capable de fournir du contenu de qualité… durablement !
  • Offrir réellement de la valeur à votre audience.

Dans l’idéal, un contenu, en plus d’être de qualité, doit fournir une information dite “actionnable”. Si vous proposez de l’information qui est applicable par votre audience, alors il est naturel pour eux de faire appel à vous s’ils ont besoin d’aide pour aller plus loin. 

Si vous vous contentez de mettre en avant vos produits et services, vous perdrez l’attention de vos cibles.

Ils s’attendent à ce que vous mettiez vos offres en avant et ce n’est pas choquant, mais cela ne doit représenter que 2 à 3% maximum du contenu.

Marketing conversationnel

J’ai découvert sur le tard le marketing conversationnel, grâce à une startup Nantaise nommée iAdvize.

Elle permet d’humaniser la relation entre les marques et leurs visiteurs, et cela a de nombreux avantages dont une augmentation significative des transformations des prospects en clients.

Il y a de nombreux autres acteurs sur ce marché et je ne suis pas sponsorisé par iAdvize, je préfère le préciser.

Le marketing conversationnel offre l’opportunité extraordinaire pour le prospect d’entamer une conversation avec une personne ou une intelligence artificielle afin de le guider dans ses choix.

Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en marketing digital, la difficulté est que la communication ne va que dans un sens dans 99% des cas.

Vous envoyez un message x ou y et votre visiteur est seul face à ce message.

C’est un peu comme se promener dans une boutique vide, totalement vide.

Le marketing conversationnel déclenche la possibilité d’un dialogue, et il n’est pas rare qu’en tant qu’acheteur nous ayons besoin d’un guide pour répondre à nos questions ou nous proposer un produit plus adapté à notre besoin.

L’éthique dans le marketing digital

Il me semble important d’aborder un sujet pour terminer ce guide sur le marketing digital, un sujet qui fait grincer les dents de beaucoup de “marketeux”, l’éthique.

Le marketing est là pour mettre en avant, pour convaincre, pour persuader.

Je ne parle pas de manipulation, mais à partir du moment où une personne qui ne souhaite pas à l’origine faire une action, le fait suite à vos actions, il y a une véritable question d’éthique à se poser.

Certaines méthodes de rédaction, comme le copywriting, font appel à des biais cognitifs très puissants qui sont efficaces sur le plus grand nombre.

De la même manière la manipulation d’images permet de générer des émotions x ou y qui pèsent lourdement dans le cycle de décision d’une personne.

Dès lors, ces techniques peuvent aider à construire des business rentables, mais risquent également d’être utilisées à mauvais escient abusant de leviers contre lesquels nous ne pouvons nous défendre, trompant ainsi quelque chose de précieux à mes yeux, le libre arbitre.

En dehors des limitations des régies publicitaires, il n’y a pas de réglementation concrète autour de ces méthodes et pratiques.

Je pose donc la question, que ferez-vous de ce “pouvoir”? 

Pour citer l’oncle d’un super-héros bien connu, “Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités”.

Pendant des années l’industrie du tabac nous a fait croire que la cigarette n’était pas mauvaise pour la santé, allant jusqu’à prendre en photo des coureurs cyclistes professionnels “la clope au bec”.

Ce n’est qu’un exemple au milieu de nombreux autres.

Il est de la responsabilité de chacun de s’imposer des limites, en son âme et conscience, afin que le marketing digital reste le plus sain possible et que son avenir ne soit pas menacé par les abus de quelques-uns.

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